Quand dire, c'est faire... Il s'agit d'un ouvrage qui traite de l'énonciation de la subjectivité dans le langage.
Austin parvient ainsi à préciser le fonctionnement des énoncés performatifs. Il montre, entre autres, que leur « réussite » (qu'ils fassent vraiment quelque chose) suppose plusieurs conditions. Prenons l'exemple du mariage : pour être efficace, l'énoncé du maire doit être prononcé en respectant la procédure du mariage (il doit venir en fin de cérémonie, et non au début), dans des circonstances appropriées (à la mairie et non dans un restaurant), par la personne habilitée (le maire, et non mon cousin).
Il s'agit donc moins, pour Austin, de savoir comment le langage représente (ou pourrait représenter) la réalité que de comprendre son fonctionnement réel, en partant de son usage en situation.
Cet ouvrage me rappelle le méta-miroir: il faut en effet stricto sensu suivre le protocole et formuler des questions "élucidantes".
En apprenant donc à faire fonctionner le langage en situation, je pense qu'on détient la clé de la réussite à l'investigation...
Austin parvient ainsi à préciser le fonctionnement des énoncés performatifs. Il montre, entre autres, que leur « réussite » (qu'ils fassent vraiment quelque chose) suppose plusieurs conditions. Prenons l'exemple du mariage : pour être efficace, l'énoncé du maire doit être prononcé en respectant la procédure du mariage (il doit venir en fin de cérémonie, et non au début), dans des circonstances appropriées (à la mairie et non dans un restaurant), par la personne habilitée (le maire, et non mon cousin).
Il s'agit donc moins, pour Austin, de savoir comment le langage représente (ou pourrait représenter) la réalité que de comprendre son fonctionnement réel, en partant de son usage en situation.
Cet ouvrage me rappelle le méta-miroir: il faut en effet stricto sensu suivre le protocole et formuler des questions "élucidantes".
En apprenant donc à faire fonctionner le langage en situation, je pense qu'on détient la clé de la réussite à l'investigation...