Deux présupposés de la PNL qui retiennent
mon attention et le ouaille, de La Réunion et non pas de Corse :
1) On ne peut pas ne pas communiquer.
Le monde est sous-tendu par l'information. Il n'évolue que parce qu'il y a sans cesse des échanges d'informations. D'ailleurs, celui qui a la primeur d'une information et qui sait la traiter prend une réelle option sur la primauté dans une relation.
Tout est communication. Qu'elle soit volontaire et active ou bien involontaire et passive, la communication existe toujours. Dans le premier cas, du côté de l'émetteur, elle peut être orale et ne fait alors apparemment intervenir que le sens auditif, ou écrite et use alors de symboles, de pictogrammes, de dessins ou d'images et fait alors intervenir le sens visuel. Toutefois, ainsi que le professeur Albert Mehrabian nous l'indique, la communication verbale ne transmet que 7 % du message par les mots, 38 % par le ton de la voix et 55 % par le corps, en langage non-verbal. La forme écrite, bien que mise en avant pour sa précision et sa clarté, enlève en réalité au récepteur (38 + 55) % de la teneur du message et l'empêche de vérifier la congruence entre les facettes verbales et non-verbales de l'émetteur lors de l'émission.
Dans le second cas, le seul fait de se taire transmet une information de la part de l'émetteur, malgré lui pourrait-on dire. Mais, de plus, son langage corporel, ses positions oculaires, ses mimiques faciales, le rythme de sa respiration, la couleur de sa peau, etc. donnent des indications précises et précieuses au récepteur qui sait les lire.
Donc, on ne peut pas ne pas communiquer. Il faudrait, pour ce faire, être mort et, même là, les tables tournent... (lol).
2) Nous possédons les ressources nécessaires pour obtenir les résultats escomptés.
Au moment même où un projet se dessine en nous, un décision est prise ou une volonté se précise, il y a en nous une mobilisation de nos ressources internes et, plus précisément, de celles-là mêmes qui nous permettront d'aller dans le sens voulu. Et, si au terme d'un rapide inventaire, quelques-unes des ressources indispensables venaient à manquer, la Ressource capable de les créer est bien présente quant à elle et permet me déclencher le processus inconscient menant à la création de celles qui manquent à l'appel. Car l'inconscient, qui à tout instant connaît exactement nos propres possibilités, ne pourra laisser naître en nous un projet qui n'aboutira jamais. Cela validerait l'existence d'au moins une limite donc, à terme d'une autre et d'autres encore. Par exemple, le projet de courir le 100 m en 9,9 s ne naîtra jamais en moi, même pas en 12 ou 13 s. Déjà que tout simplement celui de courir...
Toutefois, s'il faut confier à notre inconscient, ce puissant organisateur, le soin de développer des puissantes stratégies, il faut parallèlement et obligatoirement l'accompagner, de manière consciente, par des actions énergiques en cohérence avec le plan mis en place. Pour ce faire, l'écoute attentive de notre inconscient est indispensable ainsi que son enrichissement régulier par la visualisation et l'auto-hypnose.
Aide-toi et le "ciel" t'aidera, dit la sagesse populaire, l'inconscient de tout un peuple...