En plus de tout ce qui a été dit, j'ajouterai que j'y vois surtout une utilisation de la
saturation du conscient afin de placer plus facilement des
suggestions implicites comme "oublier" (doublé d'un ancrage qu'est le claquement de doigt) et à la fin : "je peux y aller".
Niveaux de saturation (à chaque fois, ça occupe un "coeur" du processeur) :
Niveau 1 : Capter l'attention par l'infraction. Le policier est sur ses gardes car ce genre d'intervention peut mal tourner.
Niveau 2 : il parle anglais au lieu de français. Cela demande au policier un effort.
Niveau 3 : évocation de la station service ajoutant "nous y reviendrons" en parlant de l'infraction. C'est comme une histoire enchâssée, une histoire dans l'histoire.
Niveau 4 : La station service étant un lieu réel, le policier mobilise ses capacités pour se représenter le lieu.
Niveau 5 : Spidey demande l'itinéraire pour aller à la station. Ça demande encore plus de ressources car il faut une représentation quasi holographique, en tout cas au moins en 2D, voire 3D, pour "fabriquer" l'itinéraire mentalement.
Niveau 6 : "Vous ne savez pas si vous vous souvenez ou si vous avez oublié de vous souvenir". Je ne m'étendrai pas sur ce passe-passe Ericksonien de saturation du consient. C'est mon passage préféré
Niveau 7 : Marquage analogique sur "je sais où c'est et je peux y aller" qui en fait un ordre caché.
Et là, c'est la confusion, on a fait sauter le firewall de l'ordinateur interne, et on peut y faire entrer ce qu'on veut ...
Au fait, le
nombre 7, ça ne vous rappelle rien ?
PS : ceux qui répondent Blanche Neige n'oublieront pas de se souvenir de faire 7 séances (plus ou moins 2) d'application de la stratégie de Walt Disney