Sandra13 Mer 28 Aoû - 18:08
Eddie, elle est très intéressante ton expérience car à titre personnel, elle me renvoie à un de mes comportements que j'estime non performant, à savoir mon impatience a laisser des "blancs" au cours d'un échange et un besoin de les combler systématiquement. Alors que comme tu le dis bien, il est nécessaire pour le patient d'avoir ces moments de silence afin de le laisser se plonger dans son discours interne. Ma question est la suivante, que fais tu pendant ce temps de silence, te synchronises tu avec le patient ( posture, respiration, tonus...) pour maintenir le rapport, ou au contraire, te mets tu en retrait tout en continuant de le calibrer afin de lui laisser libre cours à son imagination sans lui donner l'impression de "deviner" ce qu'il est en train de se dire, au risque de le mettre mal à l'aise et de rompre justement ce rapport? Car c'est cela que j'appréhende, rompre le rapport en laissant trop de blancs au cours d'un échange.